Sobriété énergétique : constat général
Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité, a publié récemment l’évolution de la consommation électrique dans les foyers français, selon leur lieu de résidence.
Les chiffres publiés par Enedis montrent clairement que l’ensemble des départements sont parvenus à réduire leur consommation d’électricité, entre 3 et 10 %, depuis le 15 octobre 2022.
Le sud-ouest et le pourtour méditerranéen affichent les plus fortes baisses. Ces chiffres peuvent notamment s’expliquer par le fait que, dans ces régions, les ménages sont davantage équipés d’un système de chauffage électrique pour leur logement. Or, le chauffage électrique représente généralement le poste le plus consommateur d’énergie pour un ménage, et donc un levier important pour réussir à réduire sa consommation électrique.
À titre d’exemple, dans le Var, 46 à 54 % des résidences principales sont équipées d’un chauffage électrique individuel (contre 54 % dans les Pyrénées-Orientales, 50 % dans l’Aude et 51 % dans l’Hérault). À l’inverse, des départements comme le Haut-Rhin, le Bas-Rhin ou encore la Moselle ou la Haute-Saône ont un taux d’équipement en chauffage électrique bien plus bas, entre 12 et 21 %.
On note alors une forte corrélation entre les efforts réalisés en matière de sobriété énergétique dans un département et le taux d’équipement des ménages en chauffage électrique.
Sobriété énergétique par département
Le Territoire de Belfort arrive en tête du classement avec une baisse de sa consommation électrique de 10 % entre le 15 octobre 2022 et le 26 mars 2023 (pour les clients particuliers).
D’autres départements se placent juste derrière et ont réussi à baisser considérablement leur consommation électrique sur la même période, il s’agit des départements suivants :
- Le Var (- 9,8 %) ;
- Les Landes (- 9,6 %) ;
- La Gironde (- 9,3 %) ;
- Les Bouches du Rhône (- 9,3 %) ;
- L’Aude (- 9 %) ;
- Les Pyrénées-Orientales (- 9 %).
Viennent ensuite les départements qui ont réussi à réduire leur consommation électrique entre 7 et 9 % sur la même période :
- L’Hérault (- 8,9 %) ;
- Le Vaucluse (- 8,7 %) ;
- Le Loiret (- 8,5 %) ;
- Paris (- 8,5 %) ;
- La Nièvre (- 8,4 %) ;
- Les Alpes-Maritimes (- 8,4 %) ;
- La Drôme (- 8,1 %) ;
- Les Alpes-de-Haute-Provence (- 8 %) ;
- Le Loir-et-Cher (- 8 %) ;
- La Loire-Atlantique (- 7,9 %) ;
- La Haute-Garonne (- 7,9 %) ;
- La Sarthe (- 7,8 %) ;
- Le Gers (- 7,8 %) ;
- Le Lot (- 7,8 %) ;
- La Tarn (- 7,8 %) ;
- L’Aveyron (- 7,5 %) ;
- La Lozère (- 7,5 %) ;
- L’Allier (- 7,5 %) ;
- L’Indre-et-Loire (- 7,5 %) ;
- Le Cher (- 7,4 %) ;
- L’Isère (- 7,4 %) ;
- Les Pyrénées-Atlantiques (- 7,3 %) ;
- Le Puy-de-Dôme (- 7,3 %) ;
- Les Hauts-de-Seine (- 7,3 %) ;
- L’Eure-et-Loir (- 7,2 %) ;
- Le Rhône (- 7,2 %)
- Le Lot-et-Garonne (- 7,2 %) ;
- La Corrèze (- 7,2 %) ;
- L’Indre (- 7,2 %) ;
- L’Yonne (- 7,2 %) ;
- Les Vosges (- 7,1 %) ;
- La Creuse (- 7 %).
Puis, les départements qui ont réussi à réduire leur consommation électrique entre 5 et 7 % sur la même période :
- La Haute-Vienne (- 7 %) ;
- Le Gard (- 7 %) ;
- L’Essonne (- 6,9 %) ;
- Les Yvelines (- 6,9 %) ;
- Le Calvados (- 6,8 %) ;
- La Seine-et-Marne (- 6,8 %) ;
- Le Maine-et-Loire (- 6,8 %) ;
- La Vendée (- 6,8 %) ;
- L’Ardèche (- 6,8 %) ;
- La Vienne (- 6,7 %) ;
- Le Val d’Oise (- 6,7 %) ;
- Le Cantal (- 6,7 %) ;
- L’Oise (- 6,6 %) ;
- Les Hautes-Pyrénées (- 6,6 %) ;
- La Marne (- 6,5 %) ;
- L’Ille-et-Vilaine (- 6,5 %) ;
- La Manche (- 6,4 %) ;
- L’Orne (- 6,4 %) ;
- La Charente (- 6,4 %) ;
- Le Jura (- 6,4 %) ;
- Le Morbihan (- 6,3 %) ;
- La Mayenne (- 6,2 %) ;
- Les Deux-Sèvres (- 6,1 %) ;
- L’Eure (- 6 %) ;
- Le Doubs (- 6 %) ;
- L’Aube (- 6 %) ;
- L’Aisne (- 5,9 %) ;
- Le Finistère (- 5,9 %) ;
- La Haute-Savoie (- 5,9 %) ;
- Les Côtes-d’Armor (- 5,8 %) ;
- L’Ain (- 5,8 %) ;
- La Seine-Maritime (- 5,8 %) ;
- Le Nord (- 5,6 %) ;
- La Meurthe-et-Moselle (- 5,6 %) ;
- La Dordogne (- 5,6 %) ;
- L’Ariège (- 5,5 %) ;
- Les Hautes-Alpes (- 5,4 %) ;
- La Somme (- 5,3 %) ;
- La Haute-Saône (- 5 %).
Enfin, les derniers départements du classement sont le Pas-de-Calais, les Ardennes, la Meuse, la Haute-Marne, la Côte-d’Or, la Saône-et-Loire, la Loire, la Haute-Loire, la Savoie, le Haut-Rhin, le Bas-Rhin, la Seine-Saint-Denis et la Moselle.
La cartographie ci-dessus présente l’effort de sobriété réalisé par chaque département. Il est calculé en faisant la différence entre la consommation électrique mesurée cet hiver et la consommation électrique des années précédentes (après avoir gommé les écarts de température et les périodes de confinement de 2020).
Consommation électrique de l’éclairage public en France
Réduire l’éclairage public, et surtout la nuit, est l’un des piliers de la sobriété énergétique au niveau d’une commune, d’un département ou d’une région.
Au niveau national, on note une baisse de 27,1 % de la puissance moyenne (en MW) de l’éclairage public à 2 h du matin, entre janvier 2022 et janvier 2023.
Voici, ci-dessous, une cartographie de la consommation électrique de l’éclairage public selon le département, entre 2022 et 2023, montrant les efforts réalisés par chaque département en matière de sobriété énergétique.
La Creuse arrive en tête avec une baisse de 12 % de sa consommation électrique liée à son éclairage public. La Haute-Saône se place juste derrière avec une baisse de 9 %.
En revanche, plusieurs départements ont vu leur consommation augmenté légèrement sur la même période : les Ardennes (+ 1 %), l’Aube (+ 1 %), le Puy-de-Dôme (+ 1 %), le Vaucluse (+ 1 %), la Seine-Saint-Denis (+ 2 %) et les Pyrénées-Orientales (+ 2 %).
Vous êtes parvenu à baisser votre consommation d’électricité cet hiver et peut-être même à réduire le montant de votre facture ? Pour faire encore plus d’économies, souscrivez une offre d’électricité moins chère. Chez Alpiq par exemple, vous bénéficiez d’une remise de 4 % sur le prix du kWh HT par rapport au tarif bleu d’EDF.