L'IFPEB ou l’institut de la performance énergétique

L’Institut Français pour la Performance du Bâtiment (IFPEB) est l’union de plusieurs grands acteurs qui, par leur connaissance opérationnelle, souhaite mettre en œuvre les objectifs de la transition énergétique tout en conservant la construction compatible avec le marché.

À propos de l’IFPEB

C’est quand est apparu le Grenelle de l'environnement, un ensemble de réunions politiques pour des prises de décisions globales et sur le long terme dans le domaine de l’environnement, qu’est né l’Institut Français pour la Performance du Bâtiment (IFPEB), en 2007. Ce dernier est une alliance de grands acteurs du secteur de l’immobilier, de la construction et de l’énergie qui souhaitent créer une exemplarité environnementale.

Les actions collectives menées par l’IFPEB

Le dérèglement climatique augmente, c’est un constat qui ne peut être nié, et l’IFPEB souhaite accélérer les actions de maîtrise de l’énergie, surtout après la crise sanitaire dont la fin a provoqué une quantité d’émissions de gaz à effet de serre immense et a contribué à un risque de pénurie d’énergie lors de la reprise de l’activité mondiale.

L’Institut Français pour la Performance du Bâtiment porte, par un partenariat avec Carbone 4, cette plateforme collaborative, “le hub des prescripteurs bas carbone”, qui a pour objectif de partager les bonnes pratiques vis-à-vis du bas carbone. Elle regroupe ainsi des architectes, des bureaux d’études, mais aussi des économistes, etc.

Aujourd’hui, ce sont plus de 70 membres qui se mobilisent en plusieurs axes de travail. Pour ce faire, le hub dispose de plusieurs outils, notamment un observatoire à l’échelle du bâtiment et un outil à l’échelle des matériaux.

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Les travaux de l’IFPEB

Pour faire en sorte que la transition énergétique s’accélère dans le secteur de la construction et de l’immobilier, l’IFPEB s’engage sur plusieurs fronts.

Atteindre la neutralité carbone

La réduction de l’empreinte carbone des bâtiments se divise en trois axes principaux, dont le premier est l’intensification de l’usage du bâtiment. En effet, selon l’IFPEB, un bâtiment peu utilisé à une performance moindre qu’un bâtiment fortement occupé. Le deuxième axe comprend la sobriété  de consommation, mais aussi le réemploi, notamment celui des matériaux.

Enfin, l’IFPEB invite à une meilleure consommation en combinant les matériaux et les vecteurs énergétiques décarbonés. Par ailleurs, il est de plus en plus question de mettre en avant une contribution à la séquestration carbone.

La technique

Afin de s’adapter au mix énergétique français, une des solutions apportées est la flexibilité énergétique, un outil de régulation et de sécurisation du réseau avec une intégration des énergies renouvelables au sein de ce dernier.

Pour ce faire, un mécanisme principal est mis en avant : l’effacement. Il consiste à diminuer la puissance sur le réseau, ou la demande par rapport à la production, avec notamment un décalage de la consommation.

C’est au sein de l’IFPEB qu’est né le projet FLEXENR qui vise à développer des outils opérationnels favorisant la mise en œuvre de la flexibilité énergétique au sein des bâtiments. Ceux du tertiaire sont aussi ciblés, notamment avec GOFLEX, un indicateur permettant de calculer et d’identifier le potentiel d’effacement par les consommateurs d’un site.

Bon à savoir

La France a de grandes ambitions pour atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, et le secteur du bâtiment a clairement un rôle à jouer, car il représente le deuxième émetteur de gaz à effet de serre au niveau national.

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