Qu’est-ce que la précarité énergétique ?
Les personnes qui ont des difficultés à avoir un accès dans leur logement aux sources d'énergie pour leurs besoins premiers sont dans une situation de précarité énergétique. Bien souvent, il s’agit du chauffage, car ce dernier représente une grande part de la consommation d'énergie dans les foyers.
Aujourd’hui, le gouvernement lutte contre la précarité énergétique, notamment en ciblant les différents logements avec une mauvaise isolation. Par ailleurs, ces derniers, qualifiés de passoires thermiques, seront interdits à la location dès 2025. En 2023, un gel des loyers est mis en place pour les titulaires d’un bail au sein de ce type de logements.
Depuis 2022, l’audit énergétique est devenu obligatoire, et c’est ce dernier qui donnera “l’étiquette énergétique” de votre logement. Respectivement, en 2025, il sera interdit de louer les logements classés G, en 2028, ceux classés F, et elle s’étendra aux logements classés E dès 2034.
La lutte contre la précarité énergétique est aussi une lutte contre le changement climatique. Le chauffage est en effet une source de réchauffement climatique de par ses émissions de gaz à effet de serre. Avoir une bonne isolation, un bon équipement et un bon classement permet de faire des économies d’énergie, et ainsi des économies d’argent.
Les différents éléments pour définir la précarité énergétique
De manière générale, nous pouvons constater trois causes directement liées à la précarité énergétique, elle-même liée aux besoins en énergie du foyer.
En première position, nous retrouvons l’isolation du logement, que cette dernière soit contre le froid ou la chaleur, car une mauvaise isolation peut vite faire passer votre logement au stade de fournaise. Ensuite, il y a aussi le gaspillage énergétique, qu’il soit volontaire ou non. Enfin, le prix de l’énergie est pris en compte, car l’accès à l’énergie est difficile pour les personnes les moins riches.
dans cette lutte contre la précarité énergétique, nous retrouvons notamment la réglementation environnementale 2020 qui oblige l’énergie positive ou basse consommation pour les nouvelles constructions.
Comment est né l’observatoire national de la précarité énergétique ?
La loi Grenelle de l’environnement concerne plusieurs domaines dans lesquels elle s’engage, dont la santé, les transports, l’agriculture, la biodiversité, l’énergie ainsi que le bâtiment et l’habitat. Elle amène la création en mars 2011 de l’observatoire national de la précarité énergétique, dont l’acronyme est ONPE.
Ce dernier est un outil qui analyse et suit le phénomène de précarité énergétique avec une connaissance fiable. Son but est d’accompagner les décideurs nationaux à faire évoluer les aides existantes dans les secteurs de l'habitat et de l’énergie au vu du poids des dépenses à y allouer.
Les missions de l’ONPE
L’observatoire national est un outil d’analyse et d’observation des politiques publiques de lutte contre la précarité énergétique. Une convention de partenariat est signée entre l’État et les membres financeurs de l’observatoire afin de mettre en place les différents engagements pris par chacun des partis.
Présidé par le président de l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), l’ONPE est composé d’un comité stratégique qui inclut les différents ministères signataires de la convention de partenariat et d’un comité de partenaires. Ces derniers sont représentés notamment par plusieurs fournisseurs d’énergie et diverses associations engagées dans le domaine de la transition énergétique et écologique. Enfin, une équipe projet composée de plusieurs ingénieurs de l’ADEME est intégrée pour réaliser plusieurs missions. Dans ces dernières, nous retrouvons la rédaction de cahier des charges, l’animation de groupes de travail, la gestion de budget, etc.
Les missions de l’ONPE sont donc d’observer la précarité énergétique, d’animer des débats nationaux sur cette dernière ainsi que de diffuser les travaux à effectuer ou en cours sur le phénomène.
Bruno Léchevin, l’ancien président de l’ADEME, rappelait que “réussir la transition énergétique suppose d’embarquer tout le monde, y compris les plus fragiles”. La lutte contre la précarité énergétique devient en ce sens un chantier prioritaire qui passera notamment par la “décélération de la dépense énergétique des ménages”.
Une possibilité pour économiser : le changement de fournisseur
En effet, depuis 2007, le marché de l’énergie est ouvert à la concurrence, et les fournisseurs sont plus nombreux. De fait, vous pouvez choisir celui qui vous correspond le mieux, que ce soit pour le prix ou pour l’énergie qui vous est proposée (issue de l’énergie renouvelable par exemple). Alpiq, par exemple, vous propose une offre personnalisable en fonction de vos projets et de vos moyens, avec une réduction sur le prix du kilowattheure hors taxe. N’hésitez pas à découvrir le fournisseur et l’offre qu’il vous propose afin d’économiser sur votre facture d’électricité, ce qui n’est pas négligeable.