En quoi consiste le slow tourisme ?
« Slow » signifie « lent » en anglais.
Le « slow tourisme » est une façon de voyager en prenant le temps de s’imprégner pleinement de la nature et de tout ce que peut apporter le patrimoine local.
L’idée est de mettre sa vie sur pause, de ralentir le rythme et de déconnecter complètement, pour pouvoir se ressourcer totalement.
Mais le slow tourisme va bien au-delà de simplement « prendre le temps ».
Le slow tourisme intègre aussi des valeurs de respect de l’environnement, de partage avec les populations locales, pour vivre des émotions à travers des expériences immersives.
Les piliers du slow tourisme
Il y a de nombreuses façons différentes de pratiquer le slow tourisme, car le concept repose sur plusieurs piliers. Et chacun est libre de choisir les piliers qui lui correspondent le mieux, comme par exemple :
- Prendre du temps pour soi : faire une retraite, lire, prendre soin de son corps, faire des exercices de relaxation, prévoir une « détox numérique » ;
- Manger mieux : à la fois sur l’aspect nutritionnel en adoptant une alimentation plus saine, mais aussi en consommant des produits locaux, issus de l’agriculture locale ;
- Valoriser la sobriété et la modération à tous les niveaux : cela signifie généralement moins consommer ;
- Opter pour une mobilité plus douce et moins polluante : le vélo, la marche à pied, les transports en commun (train et bateau fluvial par exemple) ;
- Respecter la nature et la biodiversité ;
- Favoriser au maximum le partage en discutant avec d’autres personnes, etc.
Slow tourisme ou tourisme responsable : quelles différences ?
Vous avez peut-être déjà entendu parler d’écotourisme, de tourisme responsable ou de tourisme vert ?
Quelle est la différence entre ces concepts et le slow tourisme ?
D’après l’Organisation mondiale du tourisme, le tourisme responsable est un tourisme qui « tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil ».
Il peut alors prendre différentes formes et notamment :
- Le tourisme local : en choisissant une destination proche de son domicile pour limiter au maximum l’impact de ses trajets vacances ;
- Le tourisme bas-carbone : en tentant de décarboner au maximum ses trajets ;
- L’écotourisme : en mettant la nature au cœur de son voyage.
Vous l’aurez compris, le slow tourisme est une forme de tourisme responsable et intègre aussi des valeurs que l’on retrouve dans le tourisme local, bas-carbone et l’écotourisme.
Les 4 idées reçues sur le slow tourisme
Il existe encore beaucoup d’a priori sur le slow tourisme en France. Décryptons, une à une, les principales idées reçues.
On ne peut pas être dépaysé près de chez soi
L’un des principaux avantages de la France, c’est la diversité de ses paysages. Où que vous vous trouviez, il y a des paysages magnifiques à découvrir, même près de chez vous.
Jérôme Zindy, vélo reporter témoigne à ce sujet : « J’ai fait un voyage autour de chez moi, ça s’appelle 100 km autour d’Avignon. J’avais l’habitude des longs voyages à l’étranger, j’ai voulu arrêter tout ça pour voyager différemment, avec le moins d’impact possible. Et finalement, 100 km autour d’Avignon, ça a été un des plus beaux voyages de ma vie. »
Et en plus, vous pouvez aussi pratiquer le slow tourisme dans une autre région de France. Pour cela, il vous suffit de vous rendre en train vers la destination de votre choix, et, une fois sur place de louer des vélos par exemple.
Il faut impérativement être sportif
Le slow tourisme se base essentiellement sur une mobilité douce.
Vous pouvez commencer par parcourir de courtes distances : à pied, en randonnée, mais aussi en vélo (électrique ou non).
Vous pouvez aussi opter pour le train ou le bateau fluvial pour des déplacements plus longs.
À ce titre, le slow tourisme est accessible à tous, que vous soyez sportif ou non.
Le site eurovelo.com répertorie les itinéraires cyclables longue distance qui traversent l’Europe. Seuls les itinéraires ayant été approuvés par la Fédération européenne des cyclistes peuvent faire partie des itinéraires « EuroVelo ». Ce qui permet de garantir des pistes cyclables de haute qualité et sécurisées.
C’est difficile à réaliser en famille
Le slow tourisme n’est pas difficile à pratiquer en famille. Seulement, il demande une organisation spécifique, c’est vrai.
Mais vous pouvez adapter votre parcours en fonction de vos besoins et des besoins de vos enfants.
Par exemple, vous pouvez chaque jour ne parcourir qu’une petite distance à vélo, voire même ne pas faire de vélo tous les jours.
Vous pouvez organiser plein d’activités différentes durant votre séjour : natation, canoë, paddle, etc.
Il faut être bien équipé
Pour pratiquer le slow tourisme, vous n’avez pas besoin d’un équipement particulier.
Si vous pratiquez la marche ou la randonnée, vous devez bien sûr prévoir des sacs à dos spécifiques, des chaussures et quelques tenues confortables et adaptées pour la marche. Un équipement, en somme, bien ordinaire.
Si vous optez pour le vélo, il est recommandé de vous munir d’un casque pour vous protéger et de sacoches de transport. Il existe une offre très accessible financièrement sur le marché de la seconde main.
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